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L’interview de Christelle Cayet coach de vie en alimentation intuitive
Cet article est tout nouveau et différent de ce que j’écris habituellement.
En effet, je propose de nouveaux services en plus des séances photos.
Voici donc la première interview du blog.
J’en suis d’autant plus ravie, car je connais cette douce jeune femme depuis sa séance photo.
Christelle Cayet, avait besoin de photos pour son site internet et sa communication.
De ce fait, toutes les photos qui vont illustrer cet article sont issues de son shooting photo pour son entreprise.
Qui es-tu ?
Je suis Christelle Cayet, j’ai 36 ans, je suis coach de vie, spécialisée dans la relation avec l’alimentation.
J’aide les femmes à faire la paix avec la nourriture, à dire adieu aux régimes et autres rééquilibrages alimentaires.
Ainsi qu’à remettre du plaisir dans leur assiette, mais aussi dans leur vie !
Je suis née en banlieue parisienne, mais je vis depuis l’âge de 8 ans près de Montpellier, mes parents ayant déménagé pour trouver le soleil !
J’adore voyager, danser, rire, les moments avec mon homme, et le chocolat 🙂
Mon but est justement d’aider les femmes à aimer autant que moi le chocolat (ça, c’est pas trop compliqué !).
Mais surtout à être sereine face à l’idée d’avoir X plaquettes de chocolat dans son placard 😊.
Je vous détaille tout ça juste après 😉.
Christelle Cayet coach de vie
Quel est ton parcours professionnel ?
Mon parcours professionnel n’a rien à voir avec mon métier actuel !
En effet, j’ai un BAC+5 en contrôle de gestion (totalement différent n’est-ce pas ?).
Après avoir passé plus de 10 ans dans ce domaine en tant que salariée, j’ai dit STOP en Octobre 2021.
Ce métier n’avait plus de sens pour moi.
J’avais l’impression d’être réduite à mettre des chiffres dans des cellules Excel, à fournir des données pour dire de fournir des données..
Je n’en pouvais plus.
Je pense d’ailleurs qu’avec le recul, ce métier ne m’a jamais plu. Mais quoi faire d’autre ?
Je pense que je me suis lancée dans ce domaine car à l’époque ça me plaisait un minimum, et parce qu’il fallait bien faire quelque chose de sa vie.
Quand je quitte mon job, je suis cadre, en CDI, avec un salaire très correct… Tout pour plaire sur le papier !
Mais je m’ennuyais profondément.
En 2021 j’ai donc sauté le pas.
Ce qui a changé, ce ne sont pas les circonstances extérieures, mais plutôt les pensées que j’avais à propos de moi.
Déjà j’ai investi en moi-même, en m’offrant les services d’une coach (Claudia Anatella), qui m’a aidé à voir la vie autrement.
Parce qu’on est parfois ancré dans un système de pensées depuis tellement d’années qu’on ne sait pas voir les choses autrement !
J’ai alors changé mes pensées, mes croyances à propos de moi.
Voici ce que je me suis dit au moment de me lancer, et ce que je me dis encore :
- J’aurai plus de regrets de NE PAS avoir tenté cette expérience, que de l’avoir tentée 🙂
- Saute, et le filet apparaîtra : je me connais, et je sais pertinemment que je ne vais pas rester les bras croisés à attendre sagement que les choses se passent. Je sais que je vais mener les actions nécessaires pour que cela fonctionne. Est-ce que ce sera inconfortable ? Oui, parfois ! Mais je suis déterminée 🙂
- Je crois en mes capacités à rebondir si ça ne fonctionne pas (à savoir, je retournerai dans le contrôle de gestion, ou je ferai carrément autre chose ! Je sais que je rebondirai.)
- J’ai les 3 ingrédients en moi qui vont contribuer à la réussite de ce projet : foi, détermination, et patience (bon même si j’avoue que la patience, ce n’est pas ma qualité principale, mais j’y travaille !)
Pourquoi coach de vie ?
Comme je le disais précédemment, j’en avais assez des tableaux Excel.
Je cherchais un métier avec plus de sens, plus d’humanité.
Je voulais aider les gens, plus particulièrement les femmes, mais je ne savais pas trop encore comment.
Après quelques essais en étant coach en organisation de la maison (Home Organiser).
Coach en batch cooking (je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça lol, mais je donnais des astuces pour organiser ses repas, pour que les repas du soir ne soient plus un casse tête !).
Je décide de m’intéresser de plus près à la relation qu’on peut avoir avec la nourriture et notre corps.
Car en parallèle, la relation avec mon corps est loin d’être idyllique.
Je n’ai jamais fait de régimes drastiques, je n’ai jamais compté les calories…
Mais il fut une époque où je me pesais tous les jours, plusieurs fois par jour. Mon poids était mon obsession.
Je montais sur ma balance matin, midi et soir, me disant que plus mon poids affiché serait bas, plus mon niveau de bonheur serait grand.
Cette obsession de la balance me donnait ainsi l’impression de contrôler ma vie.
C’était le reflet d’une grande exigence envers moi-même, d’un souci de la perfection, et d’un attachement incontestable au regard des autres.
Christelle Cayet coach de vie pour les femmes
La conséquence, c’était que les jours où mon poids ne me convenait pas (donc quasi tous les jours), j’avais tendance à manger un peu plus car je me disais que le lendemain, j’allais devoir « faire attention ».
Et quand ce poids me convenait, et bien je mangeais aussi un peu plus car je me disais que pour aujourd’hui, je pouvais bien me « lâcher la grappe ».
Même si je n’ai jamais été anorexique, boulimique, ou hyperphagique, même si globalement je mangeais de tout, dans des proportions « normales ».
Ma manière de manger, et mon humeur du matin étaient conditionnées par le poids affiché sur la balance, et ce sentiment de ne jamais « être assez ».
Avril 2020, 1er confinement. On entend que les français bougent moins, cuisinent plus, et donc prennent du poids.
S’en est trop. La pression que je m’inflige avec cette balance devient alors trop lourde, je me dis que je vais ressortir de ce confinement avec 10kilos de +, je décide d’arrêter de me peser.
Après quelques jours de flottement, entremêlés d’une pointe de stress d’être un peu livrée à moi-même, sans avoir d’indicateur pour me dire chaque matin combien je pesais, c’est un sentiment de liberté qui est apparu.
Je ne mangeais donc plus en fonction de ce chiffre sur la balance, mais en fonction de mes ressentis corporels, et de mes envies. Je me sentais plus détendue, je m’arrêtais de manger quand j’en avais assez de manger.
Et c’est aujourd’hui cette paix intérieure que je veux apporter aux femmes.
Ce qui m’a grandement aidé, c’est déjà le mindset, l’état d’esprit que j’avais vis-à-vis de la nourriture : je mangeais de tout, et je n’avais pas de pensées trop bloquantes du type :
« Manger du chocolat c’est mal, je devrais pas », « Je ne dois pas manger de féculent le soir » etc.
Je n’ai jamais compté les calories, je n’ai jamais fait de régime de type « Jus Detox », Dukan etc.
Et ce sont ces pensées-là, vis-à-vis de la nourriture, qui ont fait que ma relation avec l’alimentation a toujours été relativement sereine.
Et qu’en conséquence, mon poids a toujours été relativement stable toute ma vie (pas d’effet yoyo comme on peut le voir quand on fait souvent des régimes à répétition).
Je veux désormais aider les femmes à avoir ce mindset là vis-à-vis de la nourriture.
C’est toute une reprogrammation du cerveau à faire, tant la culture des régimes est présente dans notre société.
Et cette dernière n’est pas près de s’arrêter, au vue des millions qu’elle rapporte chaque année (Weight Watchers, Comme j’aime etc).
Nous avons été « bercées » depuis toute petites par cette culture des régimes, associant le fait d’être mince au bonheur et à la santé.
Même si les hommes sont aussi un peu concernés, le sujet des femmes reste encore assez dominant dans cette thématique.
Au-delà de notre relation avec la nourriture, je veux également aider les femmes à vivre une vie qui soit conforme à leurs rêves.
Leur montrer qu’elles sont capables d’avoir l’illimité, et que leurs blocages sont uniquement dû à leurs pensées à propos d’elles-mêmes.
Coach de vie pour les femmes qui veulent faire la paix avec la nourriture
Car comme je dis souvent : notre relation à la nourriture reflète souvent la manière dont on se perçoit nous-mêmes, et dont on voit notre vie de manière générale.
Si on a tendance à se trouver moche, nulle, si on trouve qu’on a une vie amoureuse peu épanouissante, des relations familiales tendues..
Il se peut qu’on cherche une compensation dans la nourriture (je ne dis pas que tout le monde fonctionne ainsi, je dis que cela peut parfois arriver).
Déjà de nature plutôt positive, je suis donc là pour faire prendre conscience aux femmes du « beau » qu’elles ont déjà dans leur vie, et les aider à adopter des pensées plus aidantes vis-à-vis de la nourriture et vis-à-vis d’elle-même, pour gagner en sérénité.
Les aider à évoluer et à vivre une vie qui leur convient, non pas parce qu’on ne se considère pas « assez », mais évoluer pour le plaisir d’évoluer.
Quels sont tes atouts de coach de vie ?
Mes coachings sont là pour aider les femmes à faire la paix avec la nourriture, et à avancer vers leurs rêves.
Au niveau de l’alimentation : mes coachings, mon programme en ligne ne sont pas des énièmes programmes minceur, avec des règles à suivre, des aliments à peser, des calories à compter, et félicitant la perte de poids.
L’objectif de mon coaching est de retrouver une sérénité face à la nourriture, et de ne plus de se poser 25 questions au moment de passer à table :
« Je mange une crème au chocolat en dessert, mais j’ai mangé du fromage, je devrais peut être pas »
« J’ai envie d’un gâteau mais c’est bien trop sucré, et le sucre c’est mal ! Je devrais éviter », et bien d’autres encore.
La différence, c’est que je ne prône pas la perte de poids.
Je ne dis pas qu’il faut totalement abandonner l’idée, mais en tout cas la mettre de côté dans un 1er temps, le temps de retrouver une sérénité face à la nourriture.
Si vous avez testé des régimes et autres rééquilibrages alimentaires, vous avez peut-être pu voir l’effet que cela avait sur votre relation à la nourriture de placer la perte de poids comme objectif principal : craquages, éventuellement compulsions alimentaires, reprise de poids derrière… Il y a mieux.
Mon but est d’amener les femmes à une alimentation intuitive, beaucoup plus connectée à elles-mêmes.
Manger non pas en fonction d’un nombre de calories ou d’un chiffre sur la balance, mais en fonction de ses besoins (faim, satiété, rassasiement), et de leurs envies.
Je travaille aussi sur la relation que les femmes entretiennent avec elles-mêmes, et avec leur corps.
Car enchainer les régimes est souvent le résultat d’une insatisfaction corporelle, et d’une mauvaise estime de soi.
Qui généralement ne s’arrange pas avec les régimes car on reprend du poids (donc on n’arrive toujours pas à se satisfaire de son corps).
L’estime de soi en prend aussi un coup, puisqu’on prend toujours la responsabilité de l’échec des régimes, pensant que si un régime échoue, c’est par manque de volonté de notre part.
J’amène les femmes à leur faire prendre conscience des croyances limitantes qu’elles ont à propos d’elles-mêmes.
Mes coachings sont plus que de simples accompagnements pour faire la paix avec la nourriture.
Car en effet, je travaille vraiment sur toutes les sphères de vie : amour, job, vie sociale, relations, relations avec nos parents (passées et actuelles)..
Comme je le disais précédemment, notre relation à la nourriture reflète souvent notre vie de manière générale.
J’amène les femmes à croire que ce dont elles rêvent est possible. Je les amène à croire autre chose à propos d’elles-mêmes.
A qui s’adresse tes coachings ?
Mes coachings s’adressent aux femmes désirant avoir une relation plus sereine avec la nourriture, et/ou voulant améliorer leur vie de manière générale.
Au-delà de cette volonté de départ, j’attends de mes clientes qu’elles soient engagées, déterminées à changer et prêtes à dépasser certains inconforts !
Comme je dis souvent, notre mental, notre égo fera tout pour nous garder dans une zone de sécurité.
Le changement nécessite forcément une période d’inconfort, mais qui est nécessaire pour ensuite retrouver le confort !
Les femmes qui viennent me voir sont prêtes à se placer en priorité.
Elles sont prêtes à investir en elle, à consacrer du temps à ce coaching, et ne me considèrent pas comme leur « sauveuse ».
En tant que coach de vie, je suis là pour leur poser les bonnes questions, et leur faire prendre conscience de la réalité qu’elles se créent.
Pas pour les sauver. Toutes les réponses sont déjà en elles. Je ne peux faire les actions à leur place.
De quoi es-tu la plus fière ?
Sur le plan personnel, et bien je dirais que c’est d’avoir « appris » à vivre seule !
A la base, je suis partie de chez mes parents pour aller vivre avec mon copain de l’époque.
Je rencontre rapidement quelqu’un d’autre, je m’installe aussi rapidement avec lui. Puis il me quitte.
Je me retrouve à 26 ans, à vivre seule pour la 1ère fois ! Ce fut une sacrée claque !
Après un temps de « digestion », j’ai su aller de l’avant.
Après avoir passé un WE entier sans avoir parlé à personne, j’ai pris la décision que ça ne pouvait plus durer !
De nature plutôt réservée et solitaire, je me suis donc fait un peu violence pour rencontrer d’autres personnes.
Et faire des activités par moi-même, seule : du cours de zumba, en passant par aller seule à Londres.
Cette période de célibat (bon, avec quelques aventures quand même !), dans mon 2 pièces montpelliérain m’a montré que je savais me débrouiller.
Que je n’avais plus besoin d’être forcément avec quelqu’un pour vivre ma vie (alors qu’avant, j’attendais sagement que mon copain soit là pour faire des trucs.
Aller me promener seule, aller au cinéma seule : c’était juste inconcevable).
Aujourd’hui, je suis de nouveau en couple et vis avec quelqu’un, mais pas par besoin.
Uniquement par désir de partager ma vie avec lui 😉
De manière générale, je suis plutôt fière de ma capacité à rebondir et à aller de l’avant.
Certes, je vis des périodes pas cool, comme tout le monde. Je me laisse le temps de vivre ça, d’accepter.. Et puis, je fais rapidement « Next ».
Sur le plan professionnel, bien que je sorte de plus de 10 ans en contrôle de gestion, mes plus grandes fiertés se trouvent sur ces derniers mois, dans mon activité de coaching.
Déjà, je suis plutôt fière de moi d’avoir franchi le cap de quitter mon CDI de cadre pour mon activité de coaching.
Une activité qui est un peu « non conventionnelle », et beaucoup plus incertaine qu’un CDI.
M’affranchir de ce que pouvaient penser les gens, croire en moi, c’est une belle victoire à mes yeux 😉
Au-delà de ça, je suis très fière de ce que j’apporte : déconstruire toute cette culture du régime dans laquelle nous baignons depuis des décennies.
Apporter une autre vision de la relation à la nourriture, aider les femmes à libérer tout leur potentiel, croire en elles…
J’apporte ma contribution à tout ça, et cela me met en joie !
Ton entreprise dans le futur
D’ici mars/avril 2022, je souhaite lancer mon programme en ligne pour aider les femmes à faire la paix avec la nourriture et croire en elles, en leurs capacités.
Mon but : créer un groupe de femmes qui pourraient échanger.
Des vidéos avec des exercices seraient accessibles sur une plateforme en ligne.
En parallèle, l’objectif sera de se retrouver toutes ensemble 1 fois par semaine en visio par Zoom lors de séances de coaching, et d’aborder certains points bloquants.
Je crois en la force du groupe, au fait de se sentir moins seule dans certaines problématiques.
A moyen terme : je pense créer un autre programme en ligne, vraiment centré sur la création de sa vie, pour permettre aux femmes de casser tous leurs blocages !
A long terme : Créer une école de coaching en ligne, où je formerai des futures coachs spécialisées dans la relation avec la nourriture !
J’aimerais aussi faire des conférences, faire passer mon message au plus grand nombre sur l’échec des régimes, pourquoi pas faire des ateliers en entreprise…
Et le graal sera évidemment d’organiser une retraite : une retraite de quelques jours, orientée autour du bien-être, de la relation à la nourriture..
Un moment de pause pour les femmes dans le tourbillon du quotidien !
Que souhaites-tu rajouter ?
L’une de mes citations préférées : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent » – Albert Einstein
Que ce soit avec la nourriture : avoir essayé plein de régimes, constater que ça ne marche pas, constater que ça ne rend pas + heureuse, mais continuer à en faire…
Pas sûre que votre relation avec la nourriture change.
A mon niveau, c’est ce qui s’est passé avec ma balance.
Cela faisait des années que je me pesais tous les jours, pensant que cela m’aiderait à contrôler mon corps, mon alimentation…
A un moment donné, vu la pression que cela me mettait, je me suis dit : « Et si je ne me pesais plus ? ». Et là, les choses ont changé.
Ou que ce soit dans votre vie de manière générale : essayer des choses, tester, et si ça ne marche pas..
Réajuster ! Pas abandonner, non ! Constater qu’on a essayé, ça n’a pas fonctionné, et se demander comment je peux faire autrement.
A la base, je voulais faire un BTS pour devenir diététicienne. J’ai présenté 2 fois mon dossier auprès du FONGECIF pour faire financer ma formation. 2 fois cela m’a été refusé.
Je me suis ensuite tournée vers une école de coaching.
Pour diverses raisons : cela n’a pas fonctionné.
Je n’ai pas abandonné mon rêve pour autant.
Je me suis tournée vers une autre coach, et avec le recul : je me dis que tout était parfait, que c’est mieux ainsi !
J’espère que ce parcours vous aura inspiré, croyez en vos rêves, c’est tout ce que je peux vous souhaiter !
Et voilà pour cette première interview sur le blog.
j’espère que vous avez pris plaisir à découvrir Christelle et son activité.
Si vous aussi vous voulez parler de votre entreprise contactez-moi pour en discuter.
Et si vous aussi vous avez besoin d’images pour présenter vos produits ou votre savoir-faire.
Pour des portraits professionnels qui valorise votre image.
Avoir une cohérence visuelle sur votre site internet et vos réseaux sociaux.
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